CAMP-FESTIF - La Fête dans les Entreprises.... à la Bénédictine.
Page créée le 23.09.2018


     Malgré le temps gris, la pluie a épargné la fête mutualiste de dimanche.
 

     Le rendez-vous était donné à 8 heures et demie, au nouveau local, afin de se rendre en cortège à la messe dite, comme d’usage pour la Société. C’est à Saint-Étienne qu’elle avait lieu cette année, par suite d’une décision prise par le conseil d’administration à la demande des sociétaires de cette paroisse. Désormais la messe annuelle de l’Union sera dite, à tour de rôle, à l’église de la Sainte Trinité (Abbaye de Fécamp) et à l’église Saint-Étienne. Ce n’est que très juste. La Société, unissant dans ses rangs indistinctement des membres des deux paroisses de la ville, appartient par le fait à l’une et l’autre paroisse, quoique son siège social soit sur la première. Donc, pour la première fois cette année, l’Union des ouvriers et Employés de Fécamp faisait dire sa messe à Saint-Étienne.
 

      Cette église s’est trouvée malheureusement trop étroite pour contenir la nombreuse assistance attirée par le programme très alléchant de cette messe, à laquelle, outre l’excellente Harmonie de la Bénédictine, deux artistes de nos principales scènes lyriques françaises, Melle Agussol, de l’Opéra, et M. Mazalbert de l’Opéra-Comique, prêtaient gracieusement le concours de leur beau talent.
 

      Le cortège, précédé par l’Harmonie et le drapeau de l’Union, porté par le doyen des sociétaires, M. J. Mercier, et escorté des inspecteurs des malades et médaillés de la Société – en tête et derrière la bannière : M. Marcel Le Grand, président accompagné du conférencier, M. Dussaussoy, député de Calais, de MM. Victor Cauchois et Chancerel, vice-présidents, des membres du bureau, MM. M. Durand, secrétaire, L. Deneuve, trésorier, E. David, secrétaire-adjoint, Loisel, Bertaux et Mius, trésoriers-adjoints ; des administrateurs, MM. Louis Eudier, René Gayant, Emile Gilles, Houlebrèque, Lanquetuit, Leboullenger, Lefebvre, Picard, Richard ainé, Roger ; puis de nombreux membres honoraires et la presque totalité des membres participants - faisait son entrée à Saint-Étienne quelques minutes avant 9 heures des places avaient été réservées aux membres de la Société dans le chœur et les chapelles des bas-côtés.
 

      L’officiant était M. l’abbé Guérin, curé de Saint-Étienne, assisté de son clergé. M. le curé a adressé aux sociétaires de l’Union, avant le saint sacrifice, une excellente allocution, les félicitant de puiser dans la foi chrétienne l’esprit fraternité et de solidarité qui les unit, et que d’autres croient pouvoir trouver en dehors de la religion. Au cours de l’office, l’Harmonie et les artistes lyriques inscrits au programme se sont tour à tour fait entendre, charmant divertissement leur nombreux auditoire. Comme toujours, nous laissons à notre ami et autorisé collaborateur, M. A. de Saint-Edme, le soin de détailler, avec toute la sureté de sa science musicale, les mérites des exécutants, instrumentistes et chanteurs. Le lecteur trouvera ses appréciations à la suite de ce compte-rendu. (annexe 11)
 

      La quête faite pendant la messe par Mme Fernand Le Grand, avec sa grâce habituelle, pour les œuvres paroissiales, a été très fructueuse.

À l’issue de la messe, le cortège s’est reformé dans le même ordre pour se rendre au domicile du président de l’Union, et y déposer le drapeau et la bannière. Rendez-vous était fixé pour l’après-midi, à 1 heure un quart, au square de la Bénédictine, pour de là escorter le conseil d’administration et le conférencier jusqu’à la nouvelle salle de l’Union où devait avoir lieu le concert et la conférence.