FÉCAMP-FESTIF - La FÊTE EN SALLE
Dernière mise à jour : 27 février 2017   

 

      12 février 1922 - Première d'une grande revue locale en 3 actes et 4 tableaux, salle du Val-aux-Clercs :
 

     Cette année, l’actualité est apparue à M. Adrien Constantin sous l’aspect d’un personnage hâve, étique, long, décharné qui courait la ville et les campagnes sous un soleil de plomb. Un matin l’auteur de FÉCAMP-TROTTE crut le voir arrêté près de la fontaine Bigot. Ce qui s’est passé exactement, à ce moment-là, je ne saurais le dire, mais on imagine volontiers la scène :

      Tiens, te voilà, mais je te reconnais, tu es la Sécheresse ! Que fais-tu dans mon quartier ?...... 


     Journal de Fécamp : février 1922

 

Symphonie Amicale de Fécamp
 
UNE PREMIERE : DE  L’EAU !    DE  L’EAU !


Revue locale en 3 actes et 4 tableaux de M. Adrien Constantin
 

 

     Que faut-il pour qu’une revue soit bonne, De l’esprit, de la gaieté, de la verve, beaucoup d’imagination au service d’une joyeuse fantaisie. Toutes qualités nécessaires à qui veut plaire et amuser, M. Adrien Constantin les possède amplement. Ajoutez à cela un tour de main qui ne date pas d’hier et l’amour de l’actualité. Celle-ci, je le reconnais, est capricieuse, mais notre sympathique concitoyen est tenace, et quand il la rencontre sur chemin, il ne manque pas de lui offrir l’hospitalité de ses cartons.
 

     Cette année, l’actualité est apparue à M. Adrien Constantin sous l’aspect d’un personnage hâve, étique, long, décharné qui courait la ville et les campagnes sous un soleil de plomb. Un matin l’auteur de « Fécamp Trotte » crut le voir arrêté près de la fontaine Bigot. Ce qui s’est passé exactement, à ce moment-là, je ne saurais le dire, mais on imagine volontiers la scène.
 

Tiens, te voilà, mais je te reconnais, tu es la Sécheresse ! Que fais-tu dans mon quartier ?

“ Ce que je fais, tu me le demandes, M. Adrien ? Regarde plutôt ta fontaine, je vais la mettre à sec.

“ Et d’abord ce n’est pas ma fontaine, mais allons, pas de bêtises ! Monte-toi bonne fille, laisse cette eau et viens avec moi, j’ai ton emploi ! ”

 

     Quelques instants après . . .  La Sécheresse était chez M. Solsou qui soupçonnant quelque bon tour de M. Adrien, riait aux larmes.
 

     Présentée successivement à tous les membres du bureau de la Symphonie, elle eut un gros succès. M. Constantin tenait son sujet et, à partir de ce jour la nouvelle revue De l’eau ! De l’eau ! était née.
 

     Et dimanche soir, grâce au talent et à la bonne volonté de chacun et de tous, les membres de la « Symphonie Amicale » livraient cette œuvre au public. Aux feux de la rampe, De l’eau ! De l’eau! a retrouvé le succès des précédentes revues. Mais, avant de répartir les éloges et les fleurs, essayons de situer et de narrer l’action :

La distribution, les couplets