CAMP-FESTIF - GALERIE de PERSONNAGES - Quelques légionnaires
 
Page créée le 22 mars 2021

     L'hommage au nouveau Légionnaire ....

     M. Diéterle, maire de Criquebeuf, doyen des maires, du canton de Fécamp, présente ensuite à M. Duglé les félicitations des maires des communes rurales, heureux tous sans exception, dit-il de voir accroché sur cette poitrine une croix si bien méritée.
    M. Dubosc, président de la chambre de commerce de Fécamp, salue en M. Duglé le trésorier de cette compagnie, au sein de laquelle il siège depuis de nombreuses années, et il boit en terminant à la santé du nouveau Chevalier de la Légion-d’Honneur, “de celui qui s’engagea contre l’envahisseur, et qui dans les heures sombres, ne désespéra jamais de l’avenir de la patrie”.
     Après quelques mots de M. Carrel, au nom de la Société les “Normands de Paris”, M. Georges Bureau se lève.
“Cette journée,” dit-il, laissera dans votre cœur, mon cher ami, un souvenir ineffaçable, car vous sentez que vous avez conquis la reconnaissance publique.
“L’âme populaire distingue toujours ceux qui veulent le bien de la cité, le bien de la province et le bien de la nation. (Vifs applaudissements).
“Après avoir défendu la Patrie en 1870, vous n’avez jamais cessé depuis de combattre pour le triomphe de nos belles idées démocratiques, et c’est “pourquoi nous vous aimons”.
     En terminant, M. Bureau boit à la longue santé de M. Duglé et à la République qui, seule, peut nous donner la liberté, le progrès et la paix.

    Un ban est battu en l’honneur du député de la troisième circonscription, puis M. Delaunay, ancien député, rappelle en quelques mots la carrière administrative de son vieil ami, et, comme président de la Société de secours mutuels “la Fraternelle”, il le remercie des nombreux services rendus à la mutualité.
     Comme membre de l’ordre de la Légion d’Honneur, il est heureux de voir M. Duglé prendre place à ses côtés, et il porte la santé au nouveau légionnaire.
M. Benoist, sous-préfet de l’arrondissement du Havre, présente tout d’abord les excuses de M. Brelet, préfet de la Seine-Inférieure, retenu près de sa mère gravement malade ; il salue le nouveau chevalier de la Légion-d’Honneur, ainsi que l’infatigable et dévoué député, M. Georges Bureau.
     Il ne reviendra pas sur les nouveaux titres que présentait M. Duglé à la distinction qui vient de lui être conférée par le gouvernement de le République, - car ces titres ont été rappelés par les précédents orateurs.
   Il se contente, en termes délicatement choisis, de féliciter M. Duglé, qui peut légitimement aujourd’hui s’abandonner à la cordialité d’une affection chaudement partagée.
     Et il termine en portant la santé de M. Duglé, de Mme Duglé et de leur famille, pour que dit-il en se tournant vers le héros de la fête, “Vous conserviez longtemps le souvenir souriant de cette réconfortante journée.
      De vifs applaudissements et un ban soulignent ces dernières paroles de M. le sous-préfet ; puis visiblement ému, M. Duglé se lève et prononce le discours suivant :
Extrait du Petit Havre du 23 février 1914