Les Compagnons du Tréteau

ILS EN ONT ÉTÉ MEMBRES

Jackie Robert, metteur-en-scène, il avait de qui tenir !..
Petit-fils d'Adrien Constantin, l’amuseur qui avait fait chanter sa ville au début du XXème siècle, jackie avait reçu en héritage, la culture de son grand-père, excellent dessinateur et musicien, il affectionnait plus particulièrement le spectacle. Si l’on peut dire qu’Adrien Constantin, eut Offenbach pour modèle, le petit-fils sera plus influencé par le “nouveau du théâtre” de Jean Vilar et du T.N.P.
Cependant L'Anglais tel qu'on le parle, (vaudeville en 1 acte de Tristan Bernard) est une des premières pièces qu'il fit travailler, elle prend pour thème l'histoire d'un jeune Français travaillant en Angleterre, et qui emmène à Paris une jeune Anglaise. Faut-il y voir un rapprochement, avec l'histoire de sa grand-mère née à Dublin, emmenée en France par le grand-père Constantin ?
Pour suivre, il reste tout d'abord, fidèle à la comédie populaire, avec Georges Courteline et La paix chez soi ; avant d'être attiré par Molière et son théâtre classique. Il “monte” alors, Les Fourberies de Scapin, puis L'Avare qu'il met en scène, suivant l'influence du T.N.P, et enfin il met à l’étude, le chef d'œuvre d'Alfred-de-Musset ” On ne badine pas avec l'amour, et Une fille pour du vent, une adaptation d'André Obey, qui revisite le mythe d’Iphigénie, une pièce récemment créée, à la Comédie-Française, en 1953.
Yvette Robert, nous a appris sur la page précédente, que Compagnons n'eurent le bonheur d'interpréter, devant un public ces deux dernières œuvres. La raison en est que Jackie s'était engagé dans une troupe rouennaise : La Compagnie du Cruisel, où il devint le principal animateur.

En début d'année 1962, c'est sous le nom de Jean-Jacques Robert, qu’il vient pour trois jours à Fécamp avec la compagnie qu'il anime, proposer une séance éducative et récréative, sur le thème de Connaissez-vous Molière, trois séances au Foyer-social réunissent au total 1 400 élèves, venus découvrir des extraits du “Médecin malgré lui”, “Le Malade imaginaire” “Les Fourberies de Scapin” “L'Avare” et “Le bourgeois gentilhomme”, cette “tournée” se clôture au cinéma “La Chaumière” ou Jean-Jacques Robert interprète, en compagnie de Maryse Bonty, sous l’égide du Ciné-club Le Grand Valet de Pierre Jakez Hélias.

Il va récidiver l'année suivante, en 1963, tout d’abord pour le jeune public avec Voulez-vous Connaitre le Moyen-âge ? puis au cinéma La Chaumière, où il présente en compagnie de Pierre Jaquemin, ..... Une fille pour du vent.

Ci-contre Jean-Jacques Robert et Tania Sourseva interprètes, d'“Une fille pour du vent”- Photo extraite de la presse de l'époque.