Dicours prononcé par M. René Gallais - Premier adjoint au maire de Fécamp
C’est en 1929, que M. Gustave Couturier, malgré ses occupations absorbantes, et répondant au désir unanime des électeurs entreprit de réaliser ce qu’il considérait comme indispensable au bien-être et à l’embellissement de la ville.
L’Hôpital, agrandi, complétement transformé et modernisé voit le nombre de ses lits passer de 160 à 400 et est en plus complété par une Maternité et un Dispensaire des plus modernes.
Le sort des malades et des vieillards ainsi humainement réglé, le maire de Fécamp s’attaque au problème de l’éducation et de l’enseignement pour les jeunes en fournissant aux maitres les éléments matériels les plus propres à faciliter leur tâche. Le Pavillon de l’Enfance et son Musée, La Goutte de Lait, la Crèche, l’Ecole Maternelle, le Collège des Garçons, le plus beau de Normandie, et enfin la magnifique Ecole Maternelle de l’avenue du 14-juillet, objet d’admiration des français et des étrangers qui la visite.
Toutes ces réalisations se font sans grever le budget et grâce à la générosité inlassable de l’étonnant administrateur, un immense parc est mis à la disposition de la population. La même trépignante activité de M. Couturier permet l’extension du réseau d’eau potable, de l’electrification de la ville, et la réfection des rues et l’édification de 30 maisons ouvrières.
La guerre survient, Fécamp est complétement isolé, sans ravitaillement et le chômage menaçant. Le maire reste à son poste, donne du travail aux ouvriers, ramène le prix du blé de 300 à 100 francs le quintal, celui du pain à 3 francs le kilo, ordonne la réouverture des magasins pour éviter le pillage. Ces mesures ont de tels heureux effets que de toutes les mairies affluent les demandes de renseignement. Sur le plan de la résistance, le maire de Fécamp, empêche les jeunes d’aller au S.T.O. et préservé six des plus belles fermes de la vile d’une complète destruction, en tenant tête à un ennemi arrogant qui menace plusieurs fois de la faire arrêter. Vient la Libération. Aux élections qui suivent, comme à celles de 1947, fait presque unique en France, les électeurs renvoient à la mairie avec une écrasante majorité, l’administrateur à qui ils doivent tant de merveilles, et c’est maintenant le problème de la reconstruction qui est abordé. Sur 314 immeubles détruits, 105 sont reconstruits et d’autres projets sont à l’étude. “Vous êtes, termine M. Gallais en s’adressant à M. Couturier, le meilleur serviteur de notre ville. Aussi n’est-ce pas seulement le Conseil Municipal, mais la population tout entière qui vous adresse, par ma voix, avec ses félicitations les plus vives, l’expression de son infinie reconnaissance.
Discours prononcé par M. André Bettencourt
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
On en parlait depuis quelques semaines, et nous voici réunis pour la célébrer, cette Cravate de Commandeur de la Légion d t Honneur de Monsieur COUTURIER, Maire de Fécamp et Conseiller Général de la Seine-Inférieure.
Au nom du Gouvernement de la République, Monsieur le Président André MARIE, Ministre Garde des Sceaux, va dans quelques instants, Monsieur le Maire, vous remettre les insignes de votre promotion dans le plus grand et le plus célèbre de nos Ordres Nationaux.
Cette distinction éminente ne fait que récompenser tant et tant d’années de services rendus, dans un dévouement inlassable, à cette ville de Fécamp tout d' abord que vous avez la lourde charge d’administrer, de par la confiance chaque fois renouvelée de vos concitoyens. Elle vient prouver aussi que sur le plan départemental comme sur le plan national, le nom de Gustave COUTURIER est et restera désormais indéfectiblement associé à ce qui fait la pérennité de la France dans l "honneur et pour la patrie.
C’est un singulier privilège, Mesdames, Messieurs, pour le benjamin du Conseil Général de notre département que d'avoir en une telle occasion à fêter le doyen d'âge de notre Assemblée Départementale.
Le cadet s'adresse à son aîné, respectueusement et très cordialement aussi, dans le désir qu'il a de lui exprimer la vénération de tous, tant il est vrai que ce sont des sentiments unanimes qui nous regroupent ici autour de Monsieur le Maire de Fécamp.
La présence aux côtés du Président André MARIE des autorités les plus représentatives de notre département, la présence de notre ami Monsieur le Ministre René COTY que nous sommes heureux de féliciter pour sa Magnifique élection à la Vice-Présidence du Conseil de la République, la présence de notre Préfet M. Jean MAIREY, de CHASTELAIN député Maire de Rouen et Conseiller Général, de Mr. SEVERIE Sous-Préfet la présence de parlementaires distingués, des vice-présidents et d'un bon nombre de nos collègues de l'Assemblée Départementale, vous disent assez, je croie, Monsieur le Maire, à quel point tous nous sommes heureux, de nous retrouver ce matin avec votre famille, avec les ouvriers et les cadres de cette entreprise, avec vos adjoints et les membres de votre conseil municipal , avec le président et les membres de la Chambre de Commerce, avec tout ce que Fécamp, ville portuaire, ville industrielle, ville artistique peut compter de personnalités, pour vous exprimer le contentement de tous, car, et nul parmi vous Mesdames, Messieurs ne me contredira, cette Cravate de Commandeur honore non seulement Monsieur COUTURIER, et par lui ses usines, et la ville de Fécamp, et le Conseil Général, mais la Légion d’honneur elle-même.
Oui, des voix plus qualifiées que la mienne vous marqueront aujourd'hui, Monsieur, la satisfaction que nous éprouvons les uns et les autres et qui nous fait participer pleinement à votre joie.
Des leçons précieuses, non pas pour vous qui, n'en avez plus besoin, mais pour nous qui saurons profiter de l'exemple de nos anciens; des leçons précieuses vont par des orateurs que nous aimons applaudir, être tirées de cette distinction si judicieuse qui vous échoit, de telle façon que par-delà toute une vie consacrée au travail, dans le labeur assidu et opiniâtre, avec une haute intelligence des problèmes industriels comme un sens très élevé des responsabilités administratives et civiques, cette journée elle aussi puisse servir d'enseignement parce qu’elle prouve La reconnaissance de la République.
Mon rôle sera plus modeste : Vous me permettrez cependant, cher Monsieur le Maire, d’évoquer des souvenirs, les vôtres et les miens. Le benjamin s'adresse à son aîné, Messieurs, quand il me fût donné de siéger pour la première fois au Conseil Général de notre département, et parce qu'il s’agissait de procéder au renouvellement du bureau, la présidence de notre Assemblée vint, selon le règlement, incomber à notre doyen d'âge Monsieur COUTURIER, tandis que pour une raison inverse me fut confié le secrétariat. Nous étions ainsi voisins l'un et l'autre, et voilà comment je fis la connaissance de Monsieur le Maire de Fécamp, que tant de liens attachent par ailleurs à ce canton de Lillebonne que j'ai l'honneur de représenter.
Vous étiez le président et j’étais le secrétaire. Mais nos rôles respectifs; vous vous en souvenez, furent de courte durée, juste le temps d'élire Monsieur André MARIE, et je n'essaierai tout de même pas de dire devant celui-ci que notre Assemblée eut fait meilleur travail si Monsieur COUTURIER et moi étions restés en fonctions.
Nous en eûmes la preuve. le Président André MARIE fut réélu à l'unanimité.
Nous n'avions plus Monsieur COUTURIER et moi qu'à quitter nos fauteuils et à regagner nos chaises. Nous le fimes l'un et l'autre sans amertume, contents, je crois, au contraire de ce bon hasard qui nous avait réunis.
Depuis, l'on a pu voir de temps à autre le doyen et le benjamin cheminer côte à côte dans les couloirs du Conseil Général, discutant parfois avec une certaine véhémence, mais toujours avec une cordialité réciproque.
Au cours de ces propos, il vous est arrivé, cher Monsieur, de me dire : " Quand vous aurez mon âge, vous verrez les choses sous un autre angle, l'expérience vous servira".
Puissé-je un jour, Monsieur le Maire, avoir votre âge et votre expérience, être à mon tour doyen du Conseil Général. Je me le souhaite à moi-même.
Mais je profiterai de ce que je suis ici pour vous servir une petite méchanceté, toute affectueuse. Etes-vous certain vous-même d'avoir changé avec l'âge, avec l'expérience? Je n'en suis pas totalement assuré.
Quand vous occupez votre fauteuil de président, vous recommandez la sérénité, mais quand vous êtes redescendu dans l'arène, vous vous surprenez très opportunément à retrouver cette verdeur de votre jeunesse; et c'est d’une voix encore passionnée, convaincante, toute chaude d’émotion, que vous savez de temps à autre démolir telle ou telle objection, donnant votre point de vue avec fermeté , sans atermoyer et sans même éviter toujours l'ironie qui est le propre de l' esprit français.
Permettez-moi, de vous le dire, cher et vénéré Collègue, c'est dans ces instants là que nous vous aimons le plus. Si de l'expérience vous avez retenu la leçon et si vous savez la dégager mieux que quiconque, vous n’en gardez pas moins pour autant cette vitalité magnifique qui vous a permis à la force des poignets de vous faire cette situation d’ aujourd’hui. Avec une verdeur qui demeure entière et dont il semble qu'elle ne pourra jamais être entamée , avec une hardiesse de conception aussi qui étonne les anciens et les jeunes, vous continuez la lutte, la lutte pour la production, la lutte pour la démocratie et le mieux-être de tous, la lutte pour la vie. Soyez en félicité. Vous avez raison, cher Monsieur. Il n'y a qu'une République, la République de ceux qui travaillent et jusqu'au dernier jour, et jusqu'à en mourir, qui travaillent pour la prospérité de la France.
Le benjamin s'adresse à son aîné : Vous aviez à peu près mon âge lorsque vous fondiez à Fécamp Les grands magasins “Au Pont Neuf”. Dix ans p1us tard, c’était la création des Établissements Couturier. Que de médailles et de diplômes obtenus. La qualité semble avoir été la devise de la maison. Gand, Lyon, Strasbourg, Nantes, Anvers. A tous ces concours, Les Établissements Couturier ont aidé à la renommée de la Normandie et de la France. D'agrandissements en agrandissements, vous avez montré ce dont était capable le petit garçon né à Valmont le 6 Octobre 1865. Cette Légion d'Honneur vient vous rendre un splendide hommage, à vous, à tous ceux qui ont travaillé avec vous, a beaucoup de ceux-là qui sont ici e qui ne peuvent être oubliés, parce que cette fête est aussi la leur.
Je ne voudrais pas néanmoins redire ce qui vient dl être dit, votre œuvre sociale est plus belle encore que votre œuvre industrielle. Qu'il s'agisse des lois sociales, du pavillon de l'enfance, de la Fondation Léon Dufour, du dispensaire des constructions d'écoles et de maisons, vous avez donné toute votre mesure, vous, avez été un précurseur et ceci ne peut être oublié.
Et cependant, j'en suis sûr, vous connaissant un peu maintenant, vous trouvez que rien n'est fait et que tout reste à faire. Vous rechignez contre. le gouvernement, oui Monsieur le Président, vous rechignez contre l'administration, contre votre entourage, contre vous-même. Vous avez raison, rien n'est fait, tant que tout n'est pas accompli.
Cette Cravate de Commandeur, elle vous était exactement destinée.
Lorsque Napoléon Bonaparte, premier Consul, créa le 29 Floréal an X, l'Ordre National de la Légion d'Honneur, n’était-ce pas pour en décorer ses maréchaux et ses Généraux, hier encore simples soldats et grenadiers, pour en décorer ses ducs et ses princes nés cinquante ans plus tôt dans une ferme ou dans une maison ouvrière, pour en décorer ses grognards, toujours maugréant et tempêtant mais toujours fidèles à leurs postes quand il s'agissait de la défense de la patrie.
Nul mieux que vous ne pouvait à ce point incarner les vertus exigées par le décret du 29 Floréal. Vos titres de noblesse sont ceux du travail, du labeur opiniâtre, de la persévérance, de la qualité, du dévouement. Vous avez poussé le scrupule jusqu'à y ajouter les qualités non moins précieuses d'un grognard de la République.
Oui, en vérité cette Cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur était faite pour vous, et puissiez-vous sentir, et cela comme votre meilleure récompense, que tous les jeunes vous envient, et voudraient être comme vous, et que vous êtes un modèle dans votre genre presque parfait.
Et qu'aujourd'hui le benjamin du Conseil Général en regardant son ainé, ne peut lui dire qu'une chose : merci pour nous tous. Monsieur COUTURIER, merci pour la France.
Discours de M. René Coty - Vice-président du Conseil de la République
“Vous êtes le seul commandeur de la Légion d’honneur de la région dit-il, et nul avant vous n’obtint cette distinction. C’est dire vos mérites. Quelle image d’Épinal que la vie de M. Couturier ! s’écrit l’orateur, qui rappelle que le maire de Fécamp se glorifie dans ses modestes origines qui ne l’ont pas empêché de créer la première maison de confection de France et de faire une carrière civique sans exemple.
M. Couturier qui a fait une ascension prodigieuse, issu du peuple, reste attaché au peuple.
Il ne lui suffit pas d’être un grand patron, il veut aussi être un patron social en associant le capital et le travail par la répartition des bénéfices.
Et c’est ce qui explique l’explosion de joie et l’allégresse de tout son personnel quand fut connue la nouvelle de sa promotion au grade de commandeur de la Légion d’honneur. M. Gallais a exposé le bilan impressionnant de l’œuvre réalisée par le maire de Fécamp. C’est là encore une face de la prodigieuse activité d’un homme qui ne saurait connaître la vieillesse, car il reste étonnamment jeune. “En votre nom à tous”, dit M. Coty. “ Je souhaite une bonne santé à M. Couturier, pour que longtemps encore il reste au service de la patrie, de sa ville et de sa communauté industrielle.”
Eloge de M. Gustave Couturier par M. André Marie - Garde des sceaux 
M. Gallais a dit votre vie municipale, M. Bettencourt votre vie départementale et M. Coty votre action sur tous les plans.
Des réunions comme celle-ci, ne sont pas seulement des réunions d’amitié, mais des leçons, des enseignements à dégager de votre exemple.
Il faut que les français se regroupent derrière des hommes-pilotes comme M. Couturier, à l’heure de nos difficultés. Il y a certes, les ruines matérielles, mais les plus graves, sont les ruines morales nées de la guerre, et de l’après-guerre et qui ont donné le spectacle du marché noir à des jeunes qui croient que les pratiques d’un trafic honteux enrichisse plus vite que le travail honnête.
Ils ne savent pas ces jeunes, la précarité des fortunes monstrueuses, édifiées sur le scandale et il est heureux que des exemples comme ceux de M. Couturier leur fasse voir la beauté et la réussite du travail probe, continu et de qualité.
Parlant de la verte vieillesse et de l’activité du maire de Fécamp, M. André Marie dit plaisamment : “Quand viendra le moment inéluctable qui nous attend tous, je suis certain que M. Couturier s’écrira : “ Attendez, j’ai encore quelque chose à réaliser !” et il n’est pas dit que la grande faucheuse ne réponde : “continuez, je repasserai !”
Un autre exemple donné par M. Couturier, sa probité et son sens social, car c’est dans une compréhension mutuelle des cerveaux et des cœurs qu’est le salut.
La France ne se sauvera que par l’union de tous ses enfants. Le ministre de la justice profite de l’occasion qui lui est offerte pour dire que son action continuera contre les profiteurs.
On a quelquefois douté de la continuité de l’effort du gouvernement, dans cette répression. “Je montrerai”, proclame avec force le ministre “que cet effort sera poursuivi. Les sanctions s’abattront sur les parasites qui font une concurrence mortelle au commerce par leur déloyauté. La justice de ce pays, poursuivra les inutiles et les malhonnêtes.
Certes dit l’orateur, des heures douloureuses, difficiles, nous attendent encore, mais l’apothéose d’une vie comme celle dont les précédents orateurs ont retracé les étapes est un encouragement.
Cette ascension a été marquée, elle aussi par des sacrifices, mais c’est après en avoir goûté l’amertume qu’on puise de nouvelles forces pour forger l’avenir.
Le ministre rend hommage à l’Amérique qui, après nous avoir libérés, nous apporte son aide matérielle, mais celle-ci comporte une inévitable contrepartie, c’est de s’imposer les règles d’une stricte discipline, telle que l’ont pratiqués des homes comme M. Couturier qui nous apporte un magnifique exemple de ce que peut la discipline et l’union au service des plus belles vertus qu’il incarne : le travail, la probité et la générosité.
Puissent comme l’a fait le maire de Fécamp s’unir les hommes de labeur et de talent en ce pays.
Les remerciements de M. Gustave Couturier
M. Couturier, répondant à M. André Marie, dit son émotion en face de l’ampleur de cette manifestation et les éloges qui viennent de lui être adressés et remercie le ministre pour ses marques de sympathie dont il conservera avec l’inoubliable souvenir, la plus profonde reconnaissance.
Le conseiller général du canton de Fécamp retrace les souffrances endurées en Allemagne par le grand français que sa position à la tête d’un grand parti démocratique avait signalé à l’ennemi.
Président du Conseil Général, ministre, président du Conseil d’hier et de demain qui permettra de redresser l’économie nationale. C’est un très grand honneur pour moi, dit M. Couturier, de recevoir de vos mains la cravate de commandeur de la Légion d’honneur, nomination que vous avez fait approuver à l’unanimité par le Conseil des Ministres.
M. Couturier remercie ensuite M. Coty, dont il retrace la brillante carrière et le succès au Conseil de la République.
Après un mot aimable à Mme André Marie, Mlle Claude Marie, Mme Coty et Mme Mairey, le maire de Fécamp adresse ses remerciements au Préfet, dont il dit les hautes qualités administratives, et l’impartialité, à M. le Sous- Préfet du Havre, au secrétaire général de la Préfecture, à MM. Papeloux, Hautemer et Bellassien, des cabinets du gardes des Sceaux. Du ministère de l'Industrie et du Commerce, à M. Chastelain, député-maire de Rouen ; à M. Tony-Larue, vice-président et à ses collègues du Conseil Général ; à MM. les Maires du canton; à M. Bouteiller et Bragard, directeurs régional et départemental du Contrôle Economique, ainsi qu'à M. Clarenson, président du Syndicat d'Elbeuf et. Hugueney, directeur à la Production industrielle
M. Couturier adresse son salut à M. Lejeune, président de l'Union Interfédérale des Industries et l'Habillement, et à MM. Darnat, Macé, Pizon, Offrey et Lecouplet, à qui l'attachent des liens corporatifs.
Après avoir exprimé également sa gratitude à toutes les notabilités présentes le nouveau commandeur remercie M. Gallais de ses paroles élogieuses, au sujet du programme social qui a pu être réalisé avec l'aide de tous
« Ce faisant, termine M. Couturier, qu'accueille une dernière ovation, nous avons contribué au rapprochement et à l’Union de toutes les classes de la société et travaillé pour la Démocratie, pour la France et la République. »